Cette locomotive est née de l'effort de guerre allemand qui ne pouvait recourir à des méthodes de conception classique devant l'urgence des besoins. Construite à environ 6400 exemplaires en peu de temps, elle reste la série la plus nombreuse pour le même type de locomotive.
Les besoins militaires nécessitent une locomotive capable de remorquer des trains jusqu’à 1200 tonnes en palier à une vitesse de 65 Km/h.
La locomotive est du type 150 comme les locomotives allemandes de marchandises.
Toutes les pièces non indispensables sont supprimées. Les bielles sont faites de 2 profilés en
T soudés ensemble pour donner un H.
Le châssis est en tôle soudée. Ces locos tellement simples peuvent être assemblée par
n’importe quelle société non spécialisée.
Malgré ces simplifications nombreuses la «52 » est une excellente locomotive.
Longueur totale: 22,47 rn
Poids: 84 tonnes
Vitesse: 65 km/h
Diamètre des cylindres: 600mm
Course des pistons: 660 mm
Diamètre des roues motrices: 1400mm
Pression de la chaudière: 16 kg/cm2
Surface de la grille du foyer: 3,9 m2
Librement inspiré de L’encyclopédie générale des Trains de Clive Lamming aux Editions
Atlas
En France
À la fin de la guerre on retrouvera ces locomotives dispersées à travers 16 pays. Pour sa part la SNCF récupéra 42 machines dont 17 en construction dans l'usine de Graffenstaden qui furent incorporées au parc en étant immatriculées 1-150 Y 1 à 17, et 25 machines restées hors inventaire, immatriculées 1-150 Y numéros : 123, 244, 1306, 1593, 1637, 1657, 1673, 1677, 1678 1993, 3125, 3149, 3483, 3536, 3595, 3697, 3811, 5687, 6178, 6848, 6982, 7283, 7444, 7601 et 7604. Cinq de ces locomotives furent construites en France (SACM Graffenstaden). De même que les 1-150Z, elles restèrent cantonnées à l'Alsace et à la Lorraine.
Leurs dépôts furent Haubergen, Mulhouse-Ile-Napoléon, Mulhouse-Nord, Sarreguemines, Sarrebourg et Thionville. La série fut amortie pour le 7 avril 1959 avec les 1-150 Y 5, 9, 16 et 3536 comme dernières représentantes.
Au début des années 1950, des locomotives de ce modèle construites en France lors de l'occupation et localisées en Allemagne de l'Ouest après la guerre, furent rapatriées dans leur pays d'origine, mais elles ne roulèrent jamais et furent envoyées à la ferraille.
Trois exemplaires sont préservés :
la Ty2-6690 sur le CFTde la Vallée de l'Aa dans le Pas de Calais,
la Ty2-993 stockée aux anciens entrepôts frigorifiques du 91 quai Panhard-et-Levassor, dans le 13e arrondissement de Paris.
La locomotive 52-8163-9 sur le CFTPV, le Coni'fer dans le Doubs.
Tiré de l’article sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/BR_52
La loco vapeur Y150 du Coni’fer en provenance de Vallorbe où elle stationnait depuis de nombreuses années fut construite en 1943 par BMAG, elle portait le n°525996 jusqu'en 1966 où elle fut modifiée pour devenir la 528163-9. Elle a roulé à Stendal jusqu'en 1977, puis Rossiau et pour finir à Cootbus en 1993. Elle a eu droit à 2 changements de chaudière en 1979 et 1986. Elle aura sa dernière révision aux ateliers de Meiningen (Allemagne) en 1989 et sa dernière mise en pression le 17/12/1993.Restée sur voie de garage à Meiningen, elle partira pour rejoindre l'association du train touristique Pontarlier Vallorbe : Le Coni’Fer le 22 février 2003. Stationnée dans un hangar en gare de Vallorbe, elle sera révisée de fond en comble pendant plus de 10 ans par les bénévoles du Coni'fer. En 2017 elle quitte finalement Vallorbe et provisoirement l'autorail du Coni'fer, qui sera lui aussi prochainement transféré pour rejoindre, via la gare des Longevilles Mont d'Or, celle des Hôpitaux-Neufs.
Extrait du site du Coni’fer : https://coni-fer.com/page/3964__copie_la_ligne_coni_fer_le_train_touristique_du_haut_doubs.php
C’est lors des journées du 25ème anniversaire du Coni’Fer le samedi 21 juillet
2018 que s’est déroulé l’inauguration de cette Y150 et que j’ai réalisé une vidéo sur cette journée mémorable.
Ma vidéo complète :https://www.youtube.com/watch?v=wkMttvdEU
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